C’est au cours de l’assemblée générale constitutive tenue à Yaoundé qu’elle a été élue Présidente, en présence des membres du bureau exécutif de l’Organisation Interprofessionnelle pour le Développement de l’Aquaculture au Cameroun et du représentant du MINEPIA, Dr Mimbang Guy Irené.
L’objectif étant d’œuvrer pour le développement de la chaîne de valeur aquacole au Cameroun et pour l’intérêt de ses membres afin de développer ledit secteur, les membres de l’OIDAC ont siégé pour élire le tout premier bureau exécutif, ainsi qu’adopter les statuts et règlement intérieur de cette organisation. Il s’agit notamment d’apporter des solutions pratiques, et pérennes aux difficultés que rencontre cette filière. D’où la mise sur pied de l’Organisation Interprofessionnelle pour le développement de l’aquaculture au Cameroun.
Durant la séance, plusieurs points saillants des statuts et règlement intérieur ont fait l’objet de discussions dans l’optique d’une meilleure collaboration dans l’amélioration du développement de la filière aquacole. Par la suite, s’en est suivi les élections du bureau exécutif sous un scrutin de liste unique constitué de 11 membres pour un mandat de 05 ans renouvelable, qui a conduit Madame Etoundi Jeanne au poste de Présidente Exécutive de l’OIDAC.
Lors de sa prise de parole, Madame Etoundi Jeanne n’a pas manqué de remercier l’assemblée pour l’attention portée à sa modeste personne en lui donnant les rennes de ce projet innovateur, et a profité de l’occasion pour parler tout d’abord de la production du Cameroun depuis quelques années à savoir: les meilleurs carpes mekin dans le Département du Dja et Lobo, des silures d’Akonolinga, des tilapias de Mbankim et autres produits des différents bassins sur l’étendue du territoire nationale, qui aujourd’hui, ont réussi à réduire de 30% les importations de poissons au Cameroun.
La présentation de son plan d’action n’était pas en reste. « Je me désigne comme étant la mère dans la filière. Je voudrais que d’ici quelques temps nous atteignons la barre de 50 % de réduction d’importation parce que nous en sommes capable, et imposer du respect aux commerçants qui parfois nous obligent à consommer le poisson importés en très mauvais état. Nous voulons apprendre aux uns et autres que l’aquaculture est comme de l’or », a précisé la Présidente Exécutive.
Outre ses statuts, l’OIDAC est chargée de la représentation des acteurs et la défense des intérêts de leurs membres; du renforcement de la concertation entre les acteurs; du développement de la connaissance de la filière et des marchés; de l’amélioration de la qualité et la promotion des produits de l’amélioration de la performance des acteurs; du renforcement de la gestion des actifs et des infrastructures de la filière; du renforcement de la valeur ajoutée; du développement des accords interprofessionnels et l’amélioration de la régulation économique au sein de la filière.
Selon les experts réunis, cette organisation arrive à point nommé avec pour but majeur, d’inter professionnaliser la filière aquacole, mais aussi d’accroître la productivité au Cameroun, avec l’exonération par le chef de l’Etat, de toutes les charges d’importation de produits dans la profession de l’aquaculture. Il sera donc question pour l’OIDAC de développer l’aquaculture, d’essayer de mettre la barre haute pour atteindre un rythme de croisière dans la production du poisson au Cameroun.