Djemsi Kuen association a honoré ses étudiants au cours d’une cérémonie toute en couleur qui s’est déroulée samedi 11 décembre 2021, au club Kamikaze de Bonapriso à Douala. 12 Pratiquants de cet art martial ont reçu leurs grades au terme de cette cérémonie présidée par le Me fondateur Emou Siatou
C’est en présence du représentant du délégué régional des sports et de l’éducation physique du Littoral, des parents et d’amis que la cérémonie de remise de grades, ceintures, et diplômes de cet art martial camerounais a eu lieu, au club Kamikaze de Bonapriso. Pour ce gala de fin d’année, les récipiendaires du 26 juin 2021, 12 au total, ont été récompensés, au cours d’une cérémonie agrémentée de petites démonstrations à l’échelle de cette discipline.
« Nous avons été agréablement surpris de constater que les activités du Djemsi Kuen se sont menées tout au long de cette saison de manière assez régulière. Mais l’aboutissement de ce jour qui a été couronné par le passage des grades nous a d’avantage renseigné sur l’adhésion de la jeunesse dans la pratique de cette discipline sportive et nous n’en sommes que ravis », a déclaré le représentant du délégué régional des sports et de l’éducation physique du Littoral, Ehabe Gerard Aurelien.
Un Art martial – Un Art de vivre
Le Djemsi Kuen met en avant le bien être de soi. A en croire Me Emou Siatou, c’est un art martial camerounais qui enseigne les règles de la vie à tous ses adeptes et pratiquants : « Les arts martiaux en général et le Djemsi Kuen en particulier est une véritable pharmacie, parce qu’on va apprendre à respirer, on va apprendre à se tenir, on va apprendre à marcher en se rendant compte du potentiel qu’on a et du danger qu’on peut encourir en prenant des attitudes qui ne correspondent pas ».
L’association sportive Fondée par Me Emou Siatou, porte en 2009, l’abréviation de son nom EMSIA et devient Djemsi Kuen en 2010. Elle œuvre pour un monde unique et sans discrimination : « Le Djemsi kuen est un art martial contextuel qui voudrait que nous sortions de l’antipode ancien qui voudrait que l’on ait besoin de s’entraîner avec une lance, un sabre, un couteau, ou une machette, pour être à même de se défendre si jamais on a une agression…Aujourd’hui nous vivons en république et j’ai pensé que les armes qui devront être dorénavant mises en avant sont nos armes naturelles c’est-à-dire la connaissance de l’usage de nos poings, de nos genoux bref, de tous les éléments qui constituent notre corps afin que nous soyons à même de les mettre en évidence, à même de pouvoir se protéger et protéger la vie des autres. », explique Me Emou Siatou, président exécutif du Djemsi Kuen association.
Au vue de la grande criminalité et de la dépravation des mœurs dans le pays, il est important pour tout un chacun d’apprendre à assurer sa propre sécurité, de pouvoir se défendre, avant d’attendre l’arrivée des forces de l’ordre.