La paix est devenue une denrée rare au Cameroun. Ces dernières années, on observe une montée des actes et propos violents sur la toile et sur le terrain. Face à cette recrudescence des violences, certains citoyens pensent qu’en regardant le Cameroun sous un autre prisme la paix peut renaître.
Le climat de tensions qui règne dans les régions anglophones est « la conséquence des régimes qui s’éternisent au pourvoir. Ces régimes qui n’arrivent plus à innover et à développer leur pays. Ces régimes ne font qu’attiser des tensions diverses au niveau de la population. L’inégalité dans le partage des ressources », Pense le journaliste Nestor Ngah Etoga.
Deux ans après la tenue du grand dialogue national à Yaoundé au Cameroun, un monde égalitaire, de paix, d’équité et durable traîne à se remettre en place. Face à ces conflits qui perdurent dans les régions du Nord-ouest, Sud-ouest, le Grand-nord et les règlements de compte sur la toile, les jeunes, premières victimes de ces conflits apportent des exemples de solutions.
Selon Nestor Ngah Etoga, « pour atteindre le spectre d’un monde inclusif, il faut songer à une alternance. Certains pensent au changement de régime, à l’adoption d’un modèle de gouvernement plus sain et équitable. Bref a un changement de paradigme ».
Agir pour faire renaître la paix
« Se relever, pour un monde plus équitable et durable ». C’est sous ce thème que ce célèbre la journée internationale de la paix ce 21 septembre 2021. S’il est vrai que vivre avec des hommes revient à vivre avec des tensions et des conflits, il est aussi vrai que vivre dans une société pacifique, cohérente et résiliente est encore possible si chacun développe le sens de l’amour véritable : « pour faire naître la paix de nouveau, il faut que chacun développe un esprit de construction. Car la paix se construit, la paix on la développe. Comment la développer ? C’est à partir des discours, des comportements et des habitudes », explique la sociologue Dr. Marceline SIMO.