La communauté urbaine de Douala s’est dotée d’un budget de relance pour mieux gérer ses défis en 2021. Le budget voté le lundi 14 décembre 2020, sera consacré en priorité au développement économique et à la protection de l’environnement dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19
En 2021 la ville de Douala verra le renforcement du programme d’entretien des drains ainsi que la réhabilitation des espaces publics marchands. C’est ce qui ressort de la session budgétaire de la communauté urbaine de Douala qui s’est tenue le lundi 14 décembre 2020 à la salle des fêtes d’Akwa. Ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 56 milliards 800millions de FCFA. Soit une augmentation d’environ 10 553 529 347 Fcfa à l’exercice de 2020 qui était de 46milliards 496millions 470milles 653Fcfa. Un budget plus ambitieux avec cette augmentation de 22,8%, selon le Dr Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala.
« Le budget 2021 que nous venons d’adopter est un budget ambitieux qui doit nous permettre d’améliorer le cadre de vie des habitants en ce qui concerne la mobilité urbaine, le confort des routes, l’éclairage public et les enlèvements des ordures. Si nous voulons lutter contre les embouteillages, nous devons projeter la ville de Douala sur les 20-25 prochaines années. C’est un budget de performance qui sera le déclencheur final d’un certain nombre d’activités d’envergure. Nous recherchons activement les moyens de financement pour la mise en œuvre de ces projets », a-t-il rassuré.
Douala doit se réinventer
La session s’est déroulée en présence du préfet du Wouri, Benjamin Mboutou. Il reproche à l’entreprise Hysacam, d’exceller dans le chantage. « Les employés d’Hysacam annoncent une grève la semaine prochaine, s’ils ne perçoivent pas leurs salaires de novembre. Si cette grève se tient, il suffira d’un seul jour pour que Douala devienne un tas d’immondices. La solution idéale serait la concurrence dans ce secteur. Hysacam agit avec nous comme bon lui semble », déclare t-il.
Le maire rêve d’une « ville de la modernité, ville de culture, ville numérique, ville propre ». Pour rendre cela possible, l’application des amendes pour toutes infractions sur la détérioration du décor urbain et sur l’environnement est aussi inscrite dans ces orientations budgétaires de l’exercice 2021. « Le conseil a insisté pour que l’arrêté qui porte application des amandes soit signé. Il le sera dans les prochains jours. Nous allons renforcer les effectifs de la police pour que les amendes soient appliquées sans faiblesse et nous ferons en sorte que les habitants eux-mêmes assurent la propreté, la beauté et la sécurité de leur ville », précise le maire Roger Mbassa Ndine.