La cybercriminalité s’identifie à travers des formes variées : Escroquerie, Fraude et espionnage qui minent la vie de nombreux citoyens sur les réseaux sociaux.
«J’ai reçu une invitation sur facebook au nom de Yasmin Afé avec qui j’ai sympathisé. La jeune dame a accepté de m’aider à réaliser mon projet celui d’ouvrir un grand restaurant. Quelque temps après ma correspondante dont la photo de profil laissait paraître une blanche, m’a annoncé qu’elle avait envoyé pour moi des appareils au Benin à sa sœur. Et m’a donc demandé d’envoyer 75 000F CFA pour le transfert au Cameroun du colis constitué d’ordinateurs et d’écrans plasma. Comme un idiot, je suis tombé. Cela fait six mois aujourd‘hui et je n’ai toujours rien reçu. Bien après j’ai compris que j’avais été victime d’arnaque. » Relate Dejoul de Paul, cuisinier.
Comme ce cuisinier, plusieurs citoyens sont escroqués au quotidien à travers les réseaux sociaux. Très souvent, les cybercriminels se cachent sous de faux profils. Ce sont des personnes mal intentionnées. Dans d’autres cas, Ils volent, utilisent de façon frauduleuse ou encore détruisent des données informatiques. D’après l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la communication(ANTIC), près de 90 % des logiciels et systèmes d’exploitation utilisés au Cameroun, sont des outils piratés. «Au moment où les sciences et les techniques se développent, corrélativement se développent chez les criminels des modalités nouvelles de pratique qui permettent ainsi aux criminels, de porter atteinte à nos biens, à la paix et à la tranquillité publique. » explique Abel Minko président de la cour d’appel du littoral.
Pour les experts en cybercriminalité, Toutes ces nuisances rendues possible notamment par l’anonymat que procure Internet, peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les citoyens et les entreprises. Il est donc urgent que les acteurs de la chaîne pénale, lutte efficacement contre cette forme de criminalité. Ce n’est que dans ce sens, que l’on pourra protéger le cyberespace Camerounais.