Le train de la rentrée scolaire a définitivement démarré pour le compte de l’année 2020-2021. Dans un contexte particulier marqué par le coronavirus, de nouvelles habitudes sont imposées tant aux élèves qu’à leurs parents. Ce sont des capacités d’adaptation qui sont ainsi mises à l’épreuve
La rentrée scolaire 2020-2021 n’a jamais été aussi préoccupante au Cameroun. Le Coronavirus vedette mal aimée a modifié le cycle une année scolaire, et surtout des habitudes de tous ceux qui sont impliqués dans la sphère éducative. Le défi pour les encadreurs est d’accueillir et d’entretenir les élèves dans un cadre serein favorable aux études. Celui que doivent relever les parents n’est pas des moindres. L’école c’est la reprise d’une vie collective mais combien désormais truffée de barrières. Oui, l’école avec la covid est régie par des principes fondamentaux que sont le respect des gestes barrière, le port du masque, et une hygiène des mains.
Dans l’ordre des nouvelles habitudes, la question du goûter est au premier plan. En fait, les administrateurs des établissements scolaires en savent mieux que quiconque, et rassurent sur le respect de l’instruction du gouvernement y relative. Dans une école publique de la ville de Douala, le directeur qui par souci d’anonymat ne sera dans cette colonne identifié affirmait avec péremption que la vente de nourriture est interdite dans l’établissement qu’il coordonne. Pourtant au premier jour de la rentrée, la différence entre ce que l’on sait et ce que l’on fait étaient déjà bien manifestes. Des vendeurs de pain et autres friandises avaient pris d’assaut les cours d’école. Le dilemme pour les parents tient de ce qu’ils doivent ou pas continuer dans la logique plus ou moins contraignante du repas de l’école qui expose les enfants à une éventuelle contamination.
Autre nouvelle mesure à la mi-temps. A peine a t-on commencé que des récriminations font d’ores et déjà grand écho. Les élèves MBELECK et MABONG, se plaignaient d’une canicule insupportable, seulement à leur première sortie pour l’école. Pour la santé de tous les élèves, les parents jouent un rôle essentiel. Ils s’engagent de fait à ne pas envoyer leurs enfants à l’école, en cas de fièvre 38 °C au moins. Un autre challenge compte tenu des températures éprouvantes dans les localités du Cameroun, lorsqu’on sait que la plupart des enfants vont à l’école et en reviennent à pied. Que dire des cours à distance qui requiert des sommes, pour l’acquisition du matériel adéquat et des recharges permanentes des soldes des comptes internet… Dans un contexte marqué par des vagues de licenciements, il n’est pourtant pas moins requis des parents qu’ils déploient les moyens nécessaires pour aider leurs enfants à trouver dans un bon état de santé le chemin de la réussite.